Nous risquons d'avoir faim, tous, ceux qui manquent d'argent et ceux qui en ont plein.
Notre agriculture ne produit pas de nourriture, mais des matières premières pour l'industrie agro-alimentaire.
Les autorités, au moins les locales, savent que pleins de problèmes leur arrivent sur le coin de la figure, Pôle-emploi les a prévenus. On double les chômeurs de catégorie A au début de 2021.
Que faut-il faire face à un tel tsunami largement sous-évalué pour ne pas effrayer les chaumières ?
Les communes, enfin celles qui peuvent, ont prévu un peu d'argent pour aider les plus démuni. Elles ont diminué les subventions aux associations, cela leur fera un petit matelas financier pour aider les plus nécessiteux.
C'est là une des caractéristiques de la fin de cette civilisation, toutes les solutions aux problèmes humains passent par l'argent.
Une autre solution est possible. Donner aux exclus, aux laissés pour compte, aux maltraités, la possibilité de produire eux même ce dont ils ont besoins. Et étendre cela à tous ceux qui veulent se rapprocher de la nature, comprendre ce que les humains ont le droit de faire avec le corps de dame nature. L'idée est dure à avaler : comment, moi, le gouvernement ne me donne pas suffisamment d'argent pour avoir de quoi vivre ? Comment cela, le gouvernement n'a pas prévu des réserves de nourriture pour les trois ans qui viennent ?
Bien oui madame, monsieur, le gouvernement y pense à votre problème, mais lui non plus n'a pas d'argent pour faire tout ce qu'il voudrait. Les banques non plus n'ont plus d'argent.
L'argent leur file entre les doigts vers des puits sans fond qui exigent et qui nous inoculent la potion magique du bien être par écran interposé.
Pourtant la solution est facile, heureuse et pour tous. Pour la multitude qui espère simplement bien vivre et pour les grands chapardeurs. Ceux-là auront tout pour eux, tout ce qui importe pour eux, l'argent par dizaines de milliards, et la multitude aura tout ce qui fait un humain debout. Bien sûr, cela ne se fait pas en claquant dans les doigts. C'est un travail, un sacerdoce, un engagement. Et, alors que la crise n'est pas vraiment commencée, les gens sont pour la plupart déjà un peu paumés. Alors si vous avez, vous qui me lisez, encore un peu de conscience rationnelle et d'altruisme, réunissons-nous pour faire avancer cela.
Dans cette action, il n'y a pas d'argent, il n'y a pas de pouvoir, seulement le goût d'une vraie aventure réalisée dans les contrées les plus sauvages et les plus nobles, le cœur torturé des humains.