Nous allons commencer un cycle d’un chapitre tous les deux jours pour montrer comment nous pouvons :
1. Améliorer d’abord puis permettre une vie heureuse aux plus démunis, aux exclus de cette civilisation, qui vont être de plus en plus nombreux. Si les prévisions des économistes se réalisent, une crise plus grave que celle de 1929 est en train de déferler sur les pays industrialisés, cela signifie qu’aucune structure officielle ou généreuse ne pourra faire face aux difficultés du plus grand nombre.
2. Passer au travers du grand chambardement, quand plus aucune structure officielle ne pourra fonctionner. Rapidement, les services essentiels vont disparaître et la vie devenir un enfer.
3. Vivre après le grand chambardement.
Notre stratégie est simple :
· Il est impossible de réformer de façon substantielle le système actuel sans qu’il ne s’écroule. Et de toutes les façons, aucune autorité n’est capable d’imposer de telles règles.
Donc, nous allons accompagner simplement les comportements actuels de la civilisation.
Elle vit une orgie de transformation, de création qui n’ont jamais été vu. C’est la fuite en avant des gouvernants et de ceux qui les contrôles, des grandes fortunes, des grosses entreprises et des grandes ou petites administrations. Les pollutions augmentent entre 1 et 2 % par ans quoique les citoyens fassent. Et cela va continuer jusqu’à ce que le système s’arrête de lui-même. Là, vont commencer les risques vitaux pour la totalité des vivants.
· Si le système actuel continue au-delà d’environ 2030, la terre va devenir impropre à la vie vers 2060 à 2070. Et pas seulement à celle des humains, mais de tous les êtres vivants. Déjà, les scientifiques annoncent que les trois degrés seront atteints en 2050. Nos agriculteurs se plaignent des sécheresses, qui se reproduisent années après années avec des nappes phréatiques toujours plus basses. Pour pallier ce problème, ils vont faire des réserves d’eau en surface, ce qui aura pour conséquence entre autres de diminuer les apports d’eau à ces mêmes nappes.
· Il faut donc construire nos canots de sauvetage qui sont des structures communautaires sur un terrain d’une surface d’un hectare et qui nécessitent quatre années de maturation. Ces canots doivent êtres nombreux pour assurer que tous les éléments fondamentaux de la vie trouvent les moyens d’être réalisés.
Les choix que nous avons fait pour définir un moyen d’avoir un avenir ne sont pas le résultat de notre bon vouloir mais des contraintes que nous impose la nature, le confort des humains dans un monde chaotique, la survie de tous ceux à qui nous pourront tendre la main.
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